Georges Haldas le poète compare le désert intérieur et le désert social au désert de sable… immensité, perte de repère, températures extrêmes, expérience de la solitude, et puis… et puis l’oasis, la rencontre comme un surgissement où l’humain prend toute son importance.
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Dans le désert, qui de près nous concerne avec le sentiment qu'il donne de l'infini, est le lieu de tous les contrastes, et, en ses excès, de toutes les contradictions. Tous les dangers s'y donnent rendez-vous, Soleil impitoyable, soif, solitude, marches exténuantes, tempêtes de sable... La mort autrement dit, à chaque pas vous guette. Et puis, ces montres harcelant le voyageur à la conscience troublée par la fatigue et par l'insolation. Les mirages. L'esprit est mis à mal comme le corps. Le pire étant néanmoins la perte de tous repères en l’absence de chemin, la voie à trouver par d'autres moyens. C'est avec cette comparaison de la perte de repères, la perte de la voie, que Georges Haldas parlera alors de désert social et désert intérieur. Mais avant le poète précisera combien ce désert est aussi le lieu des grandes révélations humaines.