Mais qu’est ce donc que cette zone sombre qui interpelle entre rire et épouvante ? Pourquoi une personne raconte-t-elle des histoires si énormes qu’un enfant ne les croiraient pas, où est-elle ? Pourquoi ? Sait-elle ce qu’elle fait ? Est-ce mensonge ? Manipulation ? Folie ? peut-on la secouer ? la réveiller ? la faire sortir des labyrinthes qu’elle est en train de dessiner ?
mythomanie-2
Les zones sont connexes... La nuit, nous dormons, en dehors de tout "vouloir", nous rêvons ? Rêvons nous ? Non, ça rêve, parfois à nos dépend quand c'est un cauchemar (le cauchemar est positif, il sert sa cause et soulage le refoulé mais l'impression au réveil est tout de même que ça rêve et nous joue de bien vilains tours). Et la journée, quand "ça" rêve, nous dirigeons un peu plus le rêve, c'est un fantasme, mais quand cela fonctionne bien, c'est le fantasme qui nous entraîne... Une petite fille devient une danseuse, une princesse, une gymnaste, une star, et un petit garçon fait des scénarios où il sauve des proches, achète une maison à sa mère ou la sauve de situations difficiles, les adultes continuent à jouer au loto, avant que les numéros ne tombent, c'est une part de fantasme qui est achetée pour quelques euros, car c'est bien cela qu'on achète au loto, pas autre chose (si quelques taxes et impôts mais cela, c'est la réalité). Bref, ça rêve, ça fantasme... MAIS je sais que c'était un rêve et je suis conscient que la petite histoire était un fantasme. Seulement que se passe-t-il si le retour à la réalité est trop difficile ? Si, le fantasme terminé, je redeviens quelque chose d'insupportable ? Si je suis invisible, pas validé comme être ? Le point de bascule du fantasme à un réel hors réalité se trouve dans quelque chose que le regard de l'autre pourrait apporter de nécessaire.